Crédit photo : UNIFOOT TV
Souvent pris comme exemple concernant la parité dans le football, la fédération australienne a frappé un grand coup en attribuant des salaires égaux aux sélections masculines et féminines.
Néanmoins, ces mesures semblent encore bien loin d’être considéré sur le sol français. Et pour l’ancien Lillois, le football n’est pas le seul paramètre à prendre le compte.
Un temps de retard
« Le championnat de ligue 1 représente environ 2 milliards d’euros contre 30 millions pour la D1 Arkema (…) le football féminin est en construction » explique notre invité Paul Bertandeau, coach des gardiennes de but du Paris FC. Une discipline en progression, notamment par l’apparition de cinq centres de formation et un salaire moyen en hausse, toutefois la France accuse un retard certain sur ses voisins européens et américains : « Si tu compares la France aux États-Unis, ça n’a rien à voir, car à l’origine, la pratique du football a été démocratisée pour les filles, par conséquent les dépenses sont naturellement plus importantes » affirme notre intervenant Hichem. Par ailleurs, ce sont aussi les moyens mis en œuvre pour développer l’intérêt du football féminin qui interroge, sur le plateau de Kick in the foot.
Des mentalités à revoir
Également invitée au cours de l’épisode, Jacqueline Coly, responsable de la section féminine du FC Cergy-Pontoise évoque sans détour le manque d’intérêt du football féminin auprès du public : « Aujourd’hui, la France n’a encore rien gagné et bien sûr que cela joue sur l’attribution de moyens à notre sport (…) il faut réussir à susciter une forme de volonté chez les clubs, pour mettre en place des projets par envie et non par contrainte ». Néanmoins, une exception vient confirmer la règle, en la personne de Jean-Michel Aulas. En effet, l’ex-président lyonnais a démontré son attachement à la promotion du football féminin : « Aujourd’hui Lyon est un monument du football féminin, mais parce que Monsieur Aulas a investi durant des dizaines d’années pour faire de son club, une institution chez les féminines (…) c’est un précurseur. » nous explique Paul Bertandeau.
Un nouveau débat enflammé sur le plateau de Kick in the Foot et animé par notre présentateur Shamsh :