LES INQUIETUDES DE CHARDEL MAKAYA CONCERNANT « L’APRES CENTRE DE FORMATION »

Crédit photo : UNIFOOT TV

Ex-pensionnaire du centre de formation du HAC, Chardel Makaya s’est désormais tourné vers une autre toute activité : la photographie. Néanmoins, il n’oublie la difficulté à rebondir après la fin de son aventure havraise.

ENTRE ESPOIR ET DÉSILLUSION

« C’est une petite mort ». Des mots forts employés par Chardel Makaya, et confirmé par son acolyte de toujours, Yacoub Yassine. Celui qui gardait les buts havrais durant ses années de formation, revient avec nostalgie sur ses derniers espoirs d’atteindre le monde professionnel : « J’avais repris avec la réserve donc forcément tu lorgnes sur le groupe professionnel, c’était mon objectif ». Le natif d’Antony se souvient également des moments marquants de son passage en Normandie : « dès les U15, tu es formaté, tu es conditionné, je me souviens que nous avions des notes chaque week-end (…) on s’occupe de tout pour toi et tu as juste à penser au football. » exprime-t-il. Cependant, si le rythme digne d’un joueur professionnel semble être le rêve absolu pour les amoureux du ballon rond, il peut laisser quelques séquelles auxquelles Chardel ne semblait pas être préparé : « On nous l’a expliqué que tout le monde ne serait pas pro, mais on ne nous sensibilise pas suffisamment (…) quand je suis revenu au quartier je n’osais pas en parler, il fallait que je bascule directement. » raconte notre invité.

LA PHOTOGRAPHIE COMME NOUVEAU TERRAIN DE JEU

Bien que sa carrière de footballeur soit terminée, Chardel continue à exprimer son talent sur les terrains avec la casquette de photographe. Une passion découverte sur le tard mais dans laquelle, il semble parfaitement s’épanouir : « J’ai découvert la photographie seul, je me suis essayé ça m’a plu et aujourd’hui ça m’a ouvert des portes (…) j’ai pu travailler avec le FC Séville par exemple, par l’intermédiaire du jeune défenseur Loïc Badé ». L’homme de 34 ans a également tenu à mettre en garde, la jeune génération. Pour lui, il n’est pas envisageable d’avoir comme unique centre d’intérêt, le football : « Il faut s’ouvrir à d’autres passions, d’autres centres d’intérêt sinon tôt ou tard tu exploses (…) la FFF doit aussi jouer un rôle pour sensibiliser ses jeunes ».

Des échanges captivants et enrichissants à retrouver dans ce nouvel épisode de Kick in the Foot :

WELEDJI Ali
Journaliste UNIFOOT TV

Partage sur les réseaux :